L’histoire :
Dom Juan au féminin. Juana charme tous les hommes, avec une prédilection pour ceux réputés inaccessibles. Et qui ne le restent pas longtemps. Sous les traits d’une comédie primesautière, cette pièce est un constat grave qui « avance masqué ». Une farce où l’on rit des malheurs des victimes de Juana (et il y en a !) qui sont de toutes les époques, de tous les pays, de tous métiers, confessions et sexes confondus, si l’on ose s’exprimer ainsi.
|
|
|
La presse :
- « une farce truffée de références, joyeuse, pleine de malice, qui pète le feu et éclate de rire au nez de la morale. On en sort en pleine forme. » Gérard Diard - Charlie Hebdo
- « Anca Visdei est fascinée, elle aussi, par Don Juan, Don Giovanni, si vous préférez, qu'il soit mythe, homme ou femme. Dans ce cas, son nom sera Doña Juana, comme le titre de sa dernière pièce. Cette fascination de la séduction éclatait déjà dans sa première comédie, Atroce Fin d'un Séducteur, lauréate du concours de l'Acte (Metz ). Elle explosait dans son roman, l'Éternelle amoureuse ou Confession d'une séductrice, qui pétilla au box office des librairies pendant l'été dernier. Vous remarquez ? Côté cour (théâtre) c'est la fin d'un séducteur qui prend l'identité de " Doña Juana " ; côté jardin (roman), la confession d'une séductrice. Don Juan, Doña Juana, qu'importe le sexe, c'est toujours la personnification de la séduction. Don Juan ! Le " Burlador ", le trompeur, comme on dit en espagnol, car la séduction est, fatalement, trompeuse… Au reste, Anca Visdei sait de quoi elle parle. Les rapports avec son héros, mâle ou femelle, sont œdipiens et le héros prend, tour à tour, l'apparence de l'amant (ou du mari), du frère (ou de la sœur), du père (ou du confesseur) qu'il faut séduire — encore, toujours séduire — ou bien tuer… ou bien encore, ce qui est plus raffiné, inciter à se tuer lui-même… Juana est la séductrice dans toute sa splendeur. L'auteur précise qu'elle a les cheveux noirs et les yeux violets. Couleur qu'elle croit retrouver dans les yeux de ceux qu'elle s'acharne à conquérir. Couleur qu'ils perdent dès qu'ils ont cessé de plaire. C'est-à-dire dès qu'elle les a " possédés ". Car c'est bien de possession qu'il s'agit, le but de la séduction étant la possession brutale, totale, définitive. Après ? Dehors, au suivant ! Tirez-en la moralité car, ici, il ne s'agit plus de morale. En attendant, laissez-vous séduire… » André Camp
- « Un don certain pour ciseler les dialogues, une façon de croquer les personnages avec tendresse, mais non sans ironie, un talent sûr pour dénouer de délicieuses intrigues. Une nouvelle étape dans le chemin d’un auteur qui compte. » Armelle Héliot |